La reconnaissance officielle de la qualité unique du Poulet du Bourbonnais par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (Inao) a été obtenue en 2016, après près de 20 ans de passion et d’engagement de femmes et d’hommes.
En 2022, six ans après l’obtention de la reconnaissance officielle de la qualité unique du Poulet du Bourbonnais par l’Inao, un arrêté du 1er août (publié au JO le 11 août) a homologué le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Poulet du Bourbonnais ». Cette reconnaissance a fait du Poulet du Bourbonnais la deuxième volaille au monde, après le poulet de Bresse, à obtenir ces lettres de noblesse !
Le parcours du combattant a commencé en 1961, lorsque le Tribunal d’Instance de Moulins a reconnu l’Appellation d’Origine Judiciaire (AOJ) du Poulet du Bourbonnais. Dans les années 90, cette dernière était menacée de tomber dans le domaine public si elle n’était pas transformée en AOC.
C’est ainsi que, sous la direction de Bernard Leutrat, ancien président du Syvofa (syndicat de défense des volailles fermières d’Auvergne), de Georges Saulnier, de l’abattoir Allier Volailles et d’une poignée d’éleveurs, le CIPB (Comité interprofessionnel du Poulet du Bourbonnais) a été créé en 2001 pour entamer une procédure de reconnaissance en AOP auprès de l’Inao, qui a malheureusement été rejetée.
À lire aussi | Le parti communiste turc (TKP) veut interdire des confréries musulmanes
Dès 2003, l’ensemble de la filière a travaillé à monter un dossier solide pour l’obtention de l’AOP. Un jury de dégustation a mis en place une caractérisation organoleptique propre au Poulet du Bourbonnais avec l’appui du Laboratoire d’analyse sensorielle d’Aurillac (ENILV).
Des membres de la filière, tels que des éleveurs, des accouveurs et des restaurateurs, se sont réunis mensuellement pour goûter à l’aveugle les différents lots selon une grille de critères préétablis, tels que l’odeur, la texture, la flaveur, la persistance en bouche, etc. En 2014, le dossier de demande de reconnaissance a été relancé par le Syvofa. En 2016, l’Inao a nommé une commission d’enquête pour examiner la demande.
Source :
