L’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy, a écopé d’une peine de trois ans de prison, dont un an ferme, à cause de l’affaire des écoutes, pour corruption et trafic d’influence.
Alors que sa condamnation était en appel à Paris, Nicolas Sarkozy s’est vu écopé, par la Cour d’Appel, d’une peine de prison pour « corruption » et « trafic d’influence », dans le cadre de l’affaire dite « des écoutes ». L’ancien chef de l’État s’est vu aussi supprimer ses droits civiques pour trois ans, il devient donc inéligible. Son avocat historique, Thierry Herzog et l’ex-magistrat Gilbert Azibert ont reçu la même condamnation par la justice.
Décision exemplaire et plus ferme que les réquisitions du parquet général
Les réquisitions du parquet à l’encontre de Nicolas Sarkozy étaient bien moindres que celles que le parquet général avait réquisitionné. La présidente de la cour d’appel, Sophie Clément, a rappelé le statut des trois hommes pour justifier sa décision. « Messieurs Herzog et Sarkozy sont avocats, monsieur Azibert est un spécialiste de la procédure pénale. Aucun des trois ne peut prétendre d’une méconnaissance des infractions commises », a-t-elle indiqué comme le relaie franceinfo. De quoi « porter atteinte à la confiance que les citoyens peuvent légitimement attendre de la justice », a déclaré Sophie Clément.
La cassation : dernier recours pour Nicolas Sarkozy
Le dernier recours de l’ex-président est la Cour de Cassation pour voir annuler sa peine. Son avocate, Me Jacqueline Laffont, a réagi, dénonçant une « décision stupéfiante » de la cour d’appel de Paris. Elle a annoncé que son client, « innocent », souhaitait se pourvoir en cassation. L’ancien chef de l’Etat a cinq jours pour se pourvoir en cassation, qui suspendra la décision prise ce jour par la cour d’appel.
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