Omar Aït Mokhtar s’est porté candidat à la présidence de l’Algérie face à Abdelmadjid Tebboune. Vivant entre la France et l’Algérie, le candidat aux élections présidentielles n’y va pas de mains mortes et accuse de gouvernement d’être anti kabyle. Il promet, s’il arrive au pouvoir, de faire cesser les tensions avec le Maroc et d’aller à Rabat pour y rencontrer le roi du Maroc, Mohammed VI.
Si je suis élu président de l’Algérie en 2024, j’appellerai le roi Mohammed VI dans la foulée pour l’inviter à ou bien, je me rendrai au Maroc.
Déclare à Maghreb-intelligence un Omar Aït Mokhtar qui ne décolère pas contre les autorités de son pays qui ont choisi, selon lui, une incompréhensible escalade avec le pays voisin. Pourtant, Omar Aït Mokhtar était favorable à un cinquième mandat de l’ancien président Bouteflika à l’époque, lui qui était un ancien militant et candidat du Front national algérien (FNA).
Il s’estime être un « candidat de la paix » et estime que « le Maroc est la profondeur stratégique de l’Algérie et vice-versa… Les Marocains sont nos frères et c’est pourquoi il faut sans tarder amorcer une normalisation des relations entre les deux pays ». Aït Mokhtar refuse de soutenir le Polisario, territoire séparatiste au sud du Maroc, et trouvez insensé le soutien du gouvernement actuel aux chefs du Polisario.
D’ailleurs, le candidat appelle également à l’apaisement en Kabylie. « Il faut un changement radical de la politique de l’État algérien envers la Kabylie et les militants kabyles qui ont des revendications légitimes ».
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